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it's show time

6 novembre 2011

Medium

Grande fan de Medium, j’attendais impatiemment l’épisode final pour pouvoir en parler ici. Ma déception fut à la hauteur de mes attentes : immense… Quel gâchis que cette fin bâclée, sans queue ni tête et émotionnellement proche de zéro ! Je vais donc faire comme si cet épisode n’avait jamais existé et rester sur la bonne impression que m’a inspirée cette excellente série pendant 7 saisons.



Voici donc 7 bonnes raisons de (re)voir Medium :

1)      le concept : la medium Allison DuBois existe réellement, elle a travaillé pour le bureau du procureur de Phoenix, est mariée à Joe DuBois et a trois filles. Partir du réel pour faire une fiction n’est pas rare, mais à ce point là, c’est inédit je crois…

     la véritable Allison DuBois

2)      le choix des acteurs : Patricia Arquette incarne à la perfection l’héroïne, ce qui n’est pas étonnant quand on sait que c’est avant tout une actrice de cinéma qui fait partie d’une famille étonnante de comédiens hors pairs. D’ailleurs, ses frères et sœur sont apparus dans plusieurs épisodes, et avouez que Rosanna ou David Arquette en guest stars, ça le fait quand même pas mal ! 

                            Médium                       

Les acteurs incarnant les personnages secondaires sont restés les mêmes pendant les 7 années, ce qui est un gage de qualité je trouve (rien de plus énervant que des morts brutales ou pire, des changements de casting justifiés – quand ils le sont – par des explications invraisemblables).
Enfin, le casting de sa famille est juste parfait : les filles d’Allison lui ressemblent  et jouent à la perfection (à mon avis on entendra parler de Sofia Vassilieva et de Maria Lark alias Ariel et Bridgette d'ici quelques années) et son mari n’est pas un top model mais il a beaucoup de charme.



3)      le mélange des genres : Medium est à la fois une série fantastique, policière et familiale. Chacun de ces aspects est traité à égalité, ce qui fait qu’on ne se lasse pas au fil du temps.

4)      l’évolution des personnages : Allison change de travail, tombe gravement malade, et après que son don ait été dévoilé au monde entier, sa vie privée change (physiquement aussi, elle passe par différentes tailles de pantalon et par des coupes de cheveux diverses et variées !) ; Joe passe par différentes phases professionnelles (dont le chômage) ; ses filles grandissent et acquièrent elles aussi un don de medium ; son patron se fait virer puis prend du galon ; ses collègues se mettent en couple et fondent une famille ; son frère se stabilise ; sa belle-mère est malade puis meurt mais son beau-père, lui, ne change pas : il continue à venir lui rendre des petites visites de courtoisie tout au long de la série… alors qu’il est mort depuis un bail !

5)      les situations : Allison rêve de l’avenir (ou de ce qui est en train d’arriver) et cela lui permet de résoudre des affaires policière, certes, mais elle vit aussi des « trucs » bizarres, assez loin je pense de la vie réelle d’une medium ordinaire (enfin, réelle, tout dépend de comment on voit les choses…) : il lui arrive de voyager dans le temps, d’échanger son corps avec quelqu’un d’autre, de voir toute sa famille transformée (en bébés, en zombies, en d’autres personnes), de ne plus savoir parler anglais, d’entendre des musiques ou des sons étranges, de voir s’afficher le nombre de jours restant à vivre au-dessus de la tête des gens qu’elle rencontre, etc. Bref, ses nuits sont agitées mais ces journées aussi !

Médium

6)      l’humour : bien que Medium soit une série souvent dramatique, on sourit beaucoup. C’est vrai qu’il en faut pas mal à Joe, de l’humour, pour supporter de se faire réveiller toutes les nuits par une femme paniquée par ce qu’elle vient de voir en rêve ! Surtout que le pauvre Joe se retrouve au fil du temps bien isolé, lui le scientifique perdu au milieu d’une bande de petites nanas qui communiquent avec les morts !

7)      le générique : ce n’est peut-être pas le plus important, mais un générique comme celui de Medium (resté le même pendant les sept saisons), ça donne le ton de la série (assez flippant) et ça ne s’oublie pas facilement. Tout comme la sonnerie du portable d’Allison, reconnaissable entre toutes !





En résumé, Medium est une série attachante qui a su rester au top tout au long de son existence. Deux petits bémols : l'engagement du patron d'Allison pour la peine de mort et le fait qu'il se serve d'elle pour trouver le jury qui l'appliquera à coup sûr (je pense que ça a du provoquer quelques vagues d'ailleurs, car après les tout premiers épisodes où on en parlait beaucoup, ce type de "mission" a ensuite presque totalement disparu de la carrière d'Allison). Enfin il ne faut pas trop rêver quand même, ça se passe à Phoenix, Arizona, USA, il y avait donc des risques pour qu'on entende parler d'injection léthale dans le bureau d'un procureur... Le deuxième bémol est donc l'épisode final, mais comme j'ai dit que j'allais faire comme s'il n'avait jamais existé...

C'est donc avec tristesse que j'ai dit au revoir à cette série si attachante, d'autant que la dernière saison avait été diffusée presque dans l'ordre et en VO par M6, mieux vaut tard que jamais... J'ai donc découvert la vraie voix des acteurs sur la fin, ce qui a donné un ton encore plus dramatique à la série parce que je trouve toujours que les voix de doublage sont "rigolotes", en tout cas moins graves que les voix réelles (sauf les méchants qui ont une vraie voix de méchants bien entendu, alors qu'en vrai pas forcément - enfin bref le doublage m'énerve au cas où vous n'auriez encore pas compris !!!)

Bref, merci Glenn Gordon Caron, le créateur, d'avoir su enchanter mes soirées du samedi pendant si longtemps !





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23 septembre 2011

I'm back !

Bon allez, ça suffit le silence, me voilà de retour (et cette fois-ci pour de bon j'espère !) Alors c'est vrai que depuis 3 ans, j'ai laissé ce blog en suspens par 1) manque de temps, 2) flemme, 3) surcharge de boulot -enfin, surtout surcharge morale il faut bien le dire - mais la raison de ma suspension n'est en aucun cas due à un manque d'intérêt pour mon sujet de départ : les séries TV !

Pendant ces longs mois, j'ai toujours eu au moins une série sur le feu, généralement plutôt 2 ou 3 en même temps, heureux mélange de grands classiques et de joyeuses nouveautés. Voici venu pour moi le moment d'en parler ! Et du coup, il y a beaucoup à dire... Dans les articles qui suivront, je m'attaquerai donc à (dans le désordre) : HIMYM, Modern Family, The Middle, Mentalist, Desperate Housewives, Medium, Cougar Town, Mad Men et j'en oublie sûrement !

Par laquelle commencer ? Je vais faire simple : par la dernière dont j'ai vu une fin de saison (comme ça c'est encore très frais).  J'ai nommé : MODERN FAMILY

Modern Family

J'ai suivi les 2 premières saisons sur Paris Première et à ma connaissance, cette série n'a pas encore été diffusée sur une autre chaîne française. Petit aparté : pourquoi, pourquoi, pourquoi Paris Première, qui se dit une chaîne culturelle et amie des séries, s'amuse-t-elle à expédier les épisodes au rythme de 5 par semaine ? Evidemment, en un mois, la saison complète est pliée... Au lieu de faire durer le plaisir sur 2 ou 3 mois (une saison faisant environ 9 mois aux Etats-Unis, rappelons-le). Bref.

Le pitch : la vie d'une famille "moderne" (donc), entendons par-là qui comprend au moins un remariage, un couple gay, des parents adoptants, un couple ayant un grand écart d'âge et beaucoup, beaucoup d'enfants posant problème ! Pour faire simple, dans la maison (luxueuse) n°1, on a le patriarche Jay Pritchett, la soixantaine, divorcé de la mère de ses enfants, et remarié avec une bombe latine légèrement survoltée de 20 ans sa cadette, Gloria, elle-même mère d'un garçon de 12 ans : Manny, lui-même étant très mûr pour son âge. C'est donc la maison des contrastes en matière d'âges, nous l'aurons compris...

Dans la maison (luxueuse) n°2, nous avons le fils de Jay, Mitchell, avocat, gay, la trentaine, "marié" avec  l'incroyable Cameron. Ensemble, ils ont adopté une petite asiatique, Lily. Cameron reste à la maison pour s'occuper d'elle, mais comme il s'ennuie un peu, il la déguise beaucoup et la prend en photos dans des tenues improbables sur fond de décor exotique !

  



Dans la maison (beaucoup moins luxueuse) n°3, voilà la fille de Jay, Claire, la petite quarantaine. Mariée avec Phil Dunphy, une espèce de rigolo sympa mais un peu limité parfois. Ils ont 3 enfants : Haley, une ado canon et qui tient beaucoup de son père en matière d'intelligence, Alex, une autre fille moins canon mais surdouée et Luke, 12 ans, carrément le fils de son père lui aussi.

Modern Family Tree

(j'ai trouvé ce magnifique arbre généalogique sur le lien suivant : http://www.tv3.co.nz/Cameron-Eric-Stonestreet/tabid/998/articleID/62610/Default.aspx)



Le concept (puisque concept il y a, allons-y !) : en sus d'une série filmée "normalement" (aller et retours entre les différentes maisons, quelques scènes en extérieur et mélanges des protagonistes de temps à autres), les personnages parlent directement au spectateur, assis sur leur canapé, comme s'ils étaient filmés pour une émission de télé-réalité. L'effet escompté (un certain recul sur les situations vécues) est bien réussi et plutôt drôle, surtout quand les personnages avouent à la caméra des petits secrets que les autres ne connaissent pas. Cependant, l'essentiel n'est pas là : ce qui marque dans Modern Family, c'est principalement l'humour.

On y trouve du 1° degré (les chutes et autres gadins), du gag récurent (la marche d'escalier que Phil doit réparer depuis la saison 1 et sur laquelle il se vautre régulièrement), du vaudeville (pas mal de quiproquos et autres malentendus) et quelque chose de plus subtil qui tient de la chronique de société. On sourit beaucoup donc, on rit même assez souvent. La palme à mon avis revenant à Gloria, la "jeune" épouse qui malmène quelque peu son vieux mari, mais toujours par amour. Le couple gay est très réussi aussi, Mitchell tout en retenue (parfois explosive) et Cameron, excessivement "grande folle" qui revendique pourtant son origine rurale et rustique et refuse qu'on lui souhaite la fête des mères ! La famille "classique" compte elle aussi son lot de "folie", mais beaucoup moins que dans une autre série dont je parlerai très prochainement et qui écrase à mon avis toutes les autres séries familiales : The Middle. Néammoins, on rigole pas mal devant les déboires de Claire essayant tant bien que mal de faire tenir debout sa maison malgré 3 mômes insupportables et un mari guère aidant...  On aime bien aussi les liens familiaux qui sont très souvent l'occasion de scènes mémorables : Claire et Mitch ont une vraie relation de frères et soeurs (un peu comme Monica et Ross dans Friends) et ils ont de bonnes relations avec leur père et sa nouvelle famille (ce qui n'est pas toujours facile quand on a le même âge que sa belle-mère...)

En résumé, Modern Family est une série à voir sans risque, d'autant que la saison 3 est en tournage, ce qui nous réserve encore de bonnes heures de rigolades.

6 février 2008

Merci Télécable !

D'aucun, mal renseigné, pourrait penser que je suis restée figée sur certaines séries, cultissimes certes, mais déjà un peu has been (genre vieux truc des années 2000, voire pire : de 1998 autant dire du siècle dernier). Ce serait mal me connaître, moi qui suis toujours à la recherche de nouveautés sériesques à me mettre sous la dent. Et pour ce faire, j'ai mon arme fatale : j'ai nommé Télécable Sat hebdo, mon programme télé quoi ! mais attention, je ne vous parle pas d'un vulgaire Téléstar ou Télé7jours ou encore plus miteux TéléZ ; je ne vous parle pas non plus du trop haut perché Télérama qui a pourtant bercé mon enfance (je ne suis pas bien sure qu'on puisse dire ça d'un magazine mais bon). Non, le mien à moi que j'achète scrupuleusement tous les lundis dès sa parution, c'est donc Télécable. Et en matière de séries, c'est le meilleur : avant-gardiste, il parle de nouveautés même pas encore arrivées en France  ou tout juste débarquées sur le cable et le satellite (c'est un peu son rayon à Télécable Sat comme vous l'aurez compris), et ceci contrairement aux autres magazines qui attendent que les grandes chaînes nationales les diffusent pour en parler, c'est à dire minimum 2 ans après leur sortie US.
En plus d'être à la pointe, mon journal est aussi bon conseiller : il encense ou descend, mais toujours un expliquant le pourquoi de sa critique. Il se peut même qu'il change d'avis au bout de quelques épisodes ou de quelques saisons, venant venir de loin l'essoufflement d'un procédé narratif ou d'un concept (et utilisant un joli vocabulaire technique que je m'efforce de retenir). Alors que les autres programmes TV se contentent de hurler avec les loups en faisant TOUS leur couverture sur la MEME série en MEME temps, et généralement plutôt sur la grosse production que sur la nouveauté à petit budget. C'est ainsi qu'il y a quelques mois, nous avions le choix entre 8 couv' sur Heroes, alors que MON journal était déjà passé à autre chose, tout en m'ayant chaudement recommandé de ne pas louper cet événement bien évidemment.

Donc, j'ai découvert pas mal d'inédits dernièrement dont je vais vous parler maintenant, en espérant que vous saurez vous débrouillez pour visionner ces petits bijoux inconnus de nos grandes chaînes...

Pour commencer, la dernière en date : DAY BREAK. C'est un mélange de 24 (pour le côté course contre la montre et grosses bouffées d'adrénaline), et du film Un jour sans fin avec Bill Murray. Mais si, vous l'avez vu : ce gars qui revit inexorablement le même jour tous les jours et qui essaye de changer le cours des choses. Et bien c'est ça le concept de Day Break : un flic sympa se réveille un matin et tout va mal: il se prend les pieds dans son holster, se coupe en se rasant et casse un cendrier . Et comme si ça ne suffisait pas, il se fait arrêter pour un meurtre qu'il n'a pas commis et passer à tabac par un méchant qui lui fait bien comprendre qu'il a intérêt à se faire passer pour le coupable sinon il tue sa famille (et pour bien lui prouver qu'ils ne reculeront devant rien, ils lui montrent une vidéo où on voit sa copine se faire descendre, ça c'est fait...). Bref, journée de merde donc. Et quand il se réveille le lendemain matin : il est dans son lit avec sa copine, alors il croit qu'il a rêvé mais voilà qu'il se reprend les pieds dans son holster et là, il commence à comprendre que ce n'est pas juste une impression de déjà vu, non, là c'est sûr, le pigeon sur la fenêtre c'est le même qu'hier et le camion poubelle aussi. Alors évidemment, il va mettre à profit cette nouvelle chance pour essayer d'éviter la prison et le passage à tabac, mais il découvre qu'en modifiant sa journée, ça peut encore être pire que la veille (enfin, c'était pas vraiment la veille mais vous avez compris) et là non seulement sa copine meurt mais en plus sa coéquipière. Alors au 3° coup, il change de tactique mais ça ne se passe pas bien non plus... et c'est comme ça tous les jours (le même jour donc).

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ça c'est Taye Diggs qui joue le héros Brett Hopper

Sauf que ça pourrait piétiner un peu comme concept, mais que nenni : à chaque nouvelle journée, le héros essaye d'en découvrir un peu plus sur le meurtre dont il est accusé et s'enfonce dans une enquête des plus glauques révélant un énorme coup monté. Et on en profite pour découvrir les personnages secondaires fort bien brossés et très riches. La série ne souffre pas qu'on rate un seul épisode sous peine d'être largué pour la suite. Elle a le mérite aussi de traiter plusieurs journées dans un épisode, et pas seulement un, ça va ainsi très vite et ça permet de s'étendre plus sur certaines journées que sur d'autres. Je n'ai vu que 4 épisodes pour l'instant mais j'ai accroché tout de suite et TPS Star a prévu de passer tous les épisodes, contrairement à ABC qui s'est arrêtée au 6°, le public américain n'ayant pas eu le courage de s'accrocher... c'est bien dommage car on a vraiment envie de savoir si ce jour sans fin va s'arrêter et on espère que le gentil flic va pouvoir sauver sa peau et celle de son entourage.

A part ça, et dans un tout autre genre, j'ai découvert une série britannique excellente : AFTERLIFE. Alors pour vous donner une idée, c'est Medium mais anglais. Donc le rythme est plus lent forcément, l'héroïne est moins canon évidemment et les sujets sont plus glauques nécessairement (j'ai dit : série anglaise). Pour autant, c'est vraiment très bon et très flippant. L'actrice qui joue la médium Alyson Mundie m'était inconnue (Lesley Sharp) mais je ne suis pas spécialiste du cinéma britanique. Par contre, le 2° personnage principal, le prof de psycho Robert Brigde, est joué par Andrew Lincoln. Mais si ! vous le connaissez, c'est l'un des 3 acteurs anglais qu'on voit dans tous leurs films (les deux autres étant Colin Firth et Hugh Grant). Que vous preniez Quatre Mariages, Love Actually, Bridget Jones ou Raison et Sentiments, vous retrouverez toujours les 3 mêmes !!! Bref : ce prof a une théorie bien simple : les mediums sont tous des charlatans très doués en psycho et ils bernent leurs clients en leur disant ce qu'ils veulent entendre. C'est marrant, il a exactement le même avis sur la question que Miller, le pote à Ruquier, on devrait peut-être lui conseiller de regarder la série... du coup, ce prof, voulant étayer sa théorie, emmène ses élèves voir une séance de medium dans un théâtre glauque et fait ainsi connaissance avec Alyson Mundie, medium dépressive et célibataire qui s'est laissée entraîner dans cette galère par des voisins ayant perdu leur petit-fils (c'est pas très gai, je vous avais prévenu). Lors de la soirée, elle n'a aucune vision sur le gamin, par contre elle s'intéresse à l'une des étudiantes accompagnant le beau prof, ce qui met tout le monde mal à l'aise. De fil en aiguille, le prof décide d'écrire un bouquin sur Alyson, soit disant pour lui permettre de sortir de sa dépression, en réalité pour prouver que sa théorie tient la route (il est un peu borné comme garçon). Et évidemment il va avoir du mal à garder le cap, car au fil des épisodes, il va en voir de toutes les couleurs en suivant Alyson, et surtout du noir, du très noir. Il faut savoir aussi que ce prof a perdu un enfant (pas très gai, disais-je) et que son sujet de thèse soutient qu'elle communique avec lui mais le papa éploré reste sceptique et il n'arrête pas de se prendre la tête avec Alyson. Vous allez me dire : on voit gros comme une maison comment ça va finir ç't'affaire : il va la croire et ils vont tomber dans les bras l'un de l'autre. Et ben ça m'étonnerait fort : parce que 1) on n'est pas dans une série américaine je vous dis, 2) Alyson est quand même un peu plus vieille que Robert et 3) Elle est vraiment pas top physiquement. La preuve en image :

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Il n'empêche que cette série est vraiment à voir, elle est passée sur Série Club et sur Canal + mais je n'ai vu que la 1° saison qui comporte peu d'épisodes (6), j'attends avec impatience la seconde. Alors, amateur de frissons et de fantômes en tout genre, jetez-vous sur cette série méconnue.

Prochain papier : THE LOST ROOM.

6 juillet 2007

Summer blues

non, non : ce n'est pas le titre d'une nouvelle série (quoique... ça pourrait presque !)

C'est simplement ce que je constate chez moi, comme chaque année au début des vacances. Je ne sais pas comment l'expliquer : j'ai pourtant une grande habitude des vacances (je suis maîtresse d'école) et j'aime plutôt ça. On pourrait imaginer que je suis triste d'avoir laissé partir mes CM2 au collège mais non, ce n'est pas (plus) mon genre de pleurer là-dessus. Le temps pourri pourrait bien expliquer ce spleen estival, mais il me tombe dessus même lorsqu'on a un très beau début d'été (ce qui, il faut bien l'admettre, est assez rare). Non, vraiment, je ne peux que le constater : chaque année, en juillet, je me fais une petite crise de calgon avec nostalgie du bon vieux temps (les années 90 pour moi) et furieuse envie d'écouter des chansons qui foutent bien les boules et de revisionner les scènes les plus tristes de mes séries cultes. Et ce début de juillet 2007 n'échappant pas à la règle, je me suis concoctée un petit programme bien larmoyant, mélange de Dawson (incontournable) et de Veronica Mars (petite nouveauté de cette année). En fouinant sur YouTube, j'ai réussi à retrouver ma scène fétiche de VM, celle de la danse de Logan et Veronica alors qu'ils ne sont plus ensemble, sur une chanson inconnue de moi avant mais devenue depuis l'une de mes préférées : Sway, du groupe The Perisher. Pour voir le clip, suivre ce lien : http://www.youtube.com/watch?v=U2_SNNcFGjw&mode=related&search=      Tout est dans le regard, c'est insensé une scène pareille ! En plus, ça rappelle furieusement une autre danse, celle de Pacey et Joey lors du bal de promo alternatif où il lui dit "I remember everything", réplique cultissime. Bref, je craque.

Et puis j'ai découvert ça : http://www.youtube.com/watch?v=n2g8EG-DXxs&mode=related&search=     clip d'un(e )P/Joer convaincu(e). Et je reste bouche bée devant tant de nostalgie condensée... là j'avoue :  j'ai trouvé mon maître en la matière ! Les images sont bien choisies, ce ne sont pas les mêmes que dans les autres clips (il y en a même que je n'ai pas réussi à replacer, shame on me !) et la chanson, oh my god ! encore une inconnue qui va devenir un classique de ma playlist !!! What hurts the most, de Rascal Flatts. Un pur bonheur qui correspond exactement à l'esprit de la série. Dans la famille "chansons incontournables de Dawson's Creek", on trouve des morceaux tels que : Hand in my pocket, d'Alanis Morissette ; My invitation (the scène du bal citée ci-dessus) ; Daydream believer (la scène du karaoke chez la tante de Dawson, où P et J échangent leur premier vrai baiser) ; In your keeping, de Jane Arden, chanson qui correspond au chagrin de P quand ils doivent rompre après que D ait découvert leur liaison (je suis dégoutée d'ailleurs car dans le DVD, ils en ont mis une autre à la place, chose qui arrive souvent, il n'y a qu'à voir le générique... quelle misère !) ; et enfin Hands de Jewel et Say goodnight not goodbye, toutes deux entendues dans l'épisode final et qui sont, évidemment, triste à pleurer...

Il y a bien d'autres séries qui m'ont fait découvrir des artistes : j'ai adoré, à l'époque, Barry White et Vonda Shepard dans Ally Mc Beal ; c'est grâce au générique de Roswell que j'ai connu Dido (l'inoubliable Here with me) ; sans parler bien sûr de I'll be there for you de Friends, qui me redonne la pêche chaque fois que je l'entends !

Bon, je vous laisse, je m'en vais chercher d'autres pépites sur YouTube. J'espère trouver celle qui saura peut-être me faire verser ma larme ce soir... Vivement le mois d'août !

5 mai 2007

Dawson's Creek

Le temps est venu de parler de l'une de mes séries fétiches : Dawson's Creek, en français juste Dawson mais je préfère le titre original car il met moins l'accent sur le personnage que sur le lieu. Et quel lieu mesdames et messieurs ! Je me suis jurée que si j'allais aux Etats-Unis un jour, je ferais si possible un passage à Worthington, ville du tournage, appelée Capeside. Cet endroit me paraît magique, je l'ai tant de fois traversé avec les personnages de la série que j'ai l'impression de le connaître : les pontons, les roseaux sauvages, les maisons en bois, et cette lumière... c'est magnifique.

Mais voilà que je m'égare sur la beauté du paysage alors que l'essentiel est ailleurs. Car ce sont bien sûr les personnages qui font l'intérêt de la série : les principaux (Dawson donc, Joey, Pacey, Jen, Jack et Andy) mais aussi les secondaires (les Leery, Bessie la soeur de Joey, Doug le frère de Pacey et Mme Lindley la grand-mère de Jen) dont les rôles sont très bien écrits. D'ailleurs, parlons-en de l'écriture : c'est ce qui a distingué cette série de tant d'autres séries d'ado basées sur la même trame. Les héros y ont des conversations d'un niveau très éloigné de celui de Berverly Hills (et encore plus loin de Premiers Baisers), et pourtant ils ont le même âge (celui du lycée au départ, de la fac ensuite). Leurs préoccupations sont pourtant bien les mêmes aussi : premier amour, premier baiser, première rupture, première relation longue durée, première relation sexuelle, première cuite, bref : premières fois. Ajouté à cela toutes les désillusions qui vont avec cet âge difficile : réaliser que ces parents ne sont pas parfaits, qu'ils peuvent divorcer ou nous faire un bébé dans le dos, réaliser que la vie n'est pas qu'un bouquet de violette, qu'il faut bosser beaucoup et traverser des hauts et des bas à l'école, en famille, entre amis... apprendre à conduire, à mentir, à parler en public... et finalement prendre son indépendance et quitter le nid. On est tous plus ou moins passé par ces différentes phases et donc forcément, même adulte, je trouve qu'on se sent proche de ces ados-là.

Mais cette série aurait pu s'essoufler rapidement ou tourner gentiment en rond si ce n'était la complexité des personnages et de leurs liens. Pour résumer : Dawson est le gentil garçon rêveur qui a deux meilleurs amis : Pacey, le bad boy de service qui couche avec sa prof et fait les 400 coups et Joey (surnom de Joséphine) qui vit de l'autre côté de la crique et qui considère Dawson comme son frère depuis qu'elle est orpheline de mère. Mais voilà, à 15 ans, les sentiments de Joey pour son âme soeur prennent une autre tournure (ce que ce niais de Dawson ne réalise absolument pas, les garçons étant comme chacun sait, très immature). Bref, alors que la brune Joey envisage déjà son avenir avec le gentil garçon, arrive en Yellow Cab et en provenance direct de NY, blonde et très dévergondée Jen. Celle-ci vient vivre chez sa grand-mère à la campagne pour se racheter une conduite après que ses parents l'aient surprise au lit avec un mec. Evidemment, le sang de Dawson ne fait qu'un tour et le voilà in love de la femme fatale. On imagine le sale coup pour la meilleure amie qui aurait bien voulu devenir la petite amie et qui se voit souffler sa place par une nouvelle. 1° triangle. Finalement, Jen et Joey deviendront copines, Dawson sortira avec Jen puis en reviendra et se rendra soudain compte des atouts de sa bonne vieille copine avant que leur histoire parte méchamment en cacahouète.

Jack et Andy (frère et soeur) arrivent seulement dans la 2° saison et prennent rapidement une importance considérable : Andy comme premier grand amour de Pacey ; Jack comme 1° gay affirmé du lycée de Capeside et meilleur ami de Jen. Alors qu'Andy quittera la série au cours de la 4° saison (épisode "sortez vos mouchoirs"), Jack restera jusqu'au bout de la série, soit jusqu'à la fin de la 6° et dernière saison.

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Et le bad boy (Pacey) dans tout ça ? Et bien c'est à partir de la 3° saison que son rôle va prendre de l'importance, au point même de supplanter le rôle titre dans le coeur des fans. Ses sentiments d'abord (in)amicaux pour Joey (petites piques, petites vacheries, petites engueulades) vont se transformer progressivement en big big love. Mais, Ô contrariété, on ne pique pas comme ça l'âme soeur de son meilleur pote... D'où situations terribles où Pacey tombe amoureux tout en essayant de s'en empêcher (mais on n'empêche pas les sentiments n'est-ce-pas ?) et où Joey, réalisant qu'elle ressent la même chose, freine des quatre fers et finit par succomber (car on n'empêche pas...) La scène de leur premier vrai baiser (disons le 3° mais le 1° qui vienne de Joey, épisode 319) est un pur moment de cinéma, avec feu de camp en arrière plan et musique d'ambiance. Very intense ! Mais bien entendu, Dawson l'apprend (épisode 320) et là, c'est le drame. Terminée la belle amitié de 15 ans avec l'un comme avec l'autre, c'est la haine, suivie comme il se doit de la vengeance puis finalement du deuil et de l'acceptation (ce qui prendra tout de même une bonne année). Et pendant ce temps, l'amour contrarié ne fera que s'amplifier, pour finalement triompher à la fin de la saison. 2° triangle dont voici un petit échantillon de photos issues tout droit de ma très très grande collection - je suis un tout petit peu obsessionnelle sur le sujet, je sais).

pjkiss4322_pacey_joeymin2063_Diana17_Countdown2211_AuReLe02A partir de la saison 5, nos amis partent à l'université, se font une nouvelle copine dont j'ai oublié le nom et leurs histoires ne sont plus aussi captivantes voire même assez invraissemblables (enfin à mon avis). En plus, ils quittent cette si belle ville de Capeside et ça, c'est impardonnable. Donc, je zappe plus ou moins jusqu'à la fin de la saison 6 où quelques épisodes réunissant à nouveau Pacey et Joey attirent mon attention. Notamment le coup de la nuit au supermarché (épisode 615), incroyable.

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Et vient enfin le final (en 2 épisodes) qui a remué pendant des jours entiers les fans, et qui en remue encore quelques uns irréductibles dont je suis. Après environ 20 visionnages de ce "series finale extended cut" (avec les scènes coupées car on y revoit Andie alors que dans celui diffusé à la télé non), je pleure encore comme une madeleine à chaque fois. Par respect pour ceux qui ne l'auraient pas encore vu, je tairai le drame, sachez tout de même qu'il se déroule théoriquement 4 ans après la dernière saison, que l'un des héros meure, que deux autres finissent ensemble et que le dernier reste seul mais serein.

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Bref, Dawson c'est fini mais ça reste pour moi une série indispensable à toute midinette qui se respecte (même passé largement les 15 ans). Si vous ne devez en voir qu'une saison, alors ce sera la 3°, mais la 4° reste intéressante aussi, et bien sûr il est indispensable de voir l'épisode final. Les acteurs sont formidables, avec une mention spéciale à Katie Holmes (qui s'est malheureusement fait connaître récemment pour avoir épouser Tom Cruise et lui avoir "fourni" un bébé scientologue) et surtout Joshua Jackson :

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Sachez enfin que les fans du couple Pacey/Joey dont je suis (comme je crois l'avoir bien fait comprendre) se nomment les P/Joers, alors que les fans du couple adverse Dawson/Joey s'appellent eux, les D/Joers. Ils sont fous ces américains !

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21 avril 2007

Deux ou trois choses que je sais d'eux

"Eux" ce sont nos cousins américains. Car en dépit du fait que je n'ai jamais mis les pieds aux Etats-Unis, force m'est de constater que j'en sais tout de même un paquet sur les us et coutumes de ce grand pays, et toute cette connaissance me vient, je vous le donne en mille : des séries évidemment (et aussi des films mais moins).

Qu'ai-je donc appris de ma passion ? Et bien je sais par exemple que les Américains sont des fans absolus du mariage. La vie en concubinage est une exception, le mariage une institution. On voit bien l'empressement de toutes les femmes à se faire passer la bague au doigt (si possible un gros diamant bien voyant), signe qu'elles sont "engaged". Les exemples sont tellement nombreux que je ne saurais en citer qu'un (énorme) : Monica (Friends) qui, faute d'obtenir la demande tant attendue, se voit contrainte de la faire elle-même à Chandler. Ce qui nous vaut l'une des scènes les plus ridicules de cette grande série ; malheureusement, le but de la scène n'était pas de faire rire mais plutôt d'émouvoir, et c'est bien là qu'on mesure l'immense fossé qui existe entre les américains et... moi (!) sur le sujet. Désolée, mais je ne pleure JAMAIS à un mariage, je ne trouve pas du tout cela émouvant et à vrai dire, je ne cours pas après : 10 ans de vie commune et 2 enfants ne m'ont toujours pas convaincue, alors... bref, je suis un peu une réfractaire parce qu'il paraît que même en France, le mariage est à la mode. En tout cas, aux USA, il n'est jamais passé de mode. Et attention les yeux, je vous parle du "big wedding", celui qu'on voit tout le temps dans les séries : 200 invités au bas mot, cérémonie et réception en extérieur (il fait toujours beau pour les mariages américains), répétition la veille, demoiselles d'honneur en robes ridicules mais assorties, garçons d'honneur en smoking et inévitable "I do" prononcé avec des tremolos dans la voix ! Le "I do" est très américain car il correspond à la réponse faite aux voeux prononcés par l'autre et il signifie, en gros, qu'on accepte tout ce qu'il nous propose. Avouons-le, c'est quand même plus recherché que notre simple "oui" français. Généralement, l'Américaine sériesque (qui ne correspond peut-être pas à toutes les vraies Américaines, je ne veux pas m'avancer) prépare depuis sa tendre enfance ce grand événement, notant dans un carnet le groupe musical qu'elle convoite, le lieu idéal, le traiteur parfait, le nom de ses "maid of honnor" potentielles et collectant si possible "quelque chose de bleu, quelque chose de vieux, quelque chose qu'on nous a prêté". Bref, j'ai dans l'idée que le coup du mariage n'est pas prêt d'être abandonné dans nos séries fétiches.

A part ça, j'ai une grande connaissance des institutions scolaires américaines, notamment le lycée (High school) et la fac (University). C'est là que j'ai découvert l'utilité des casiers métallique (qui ont fait depuis quelques années une arrivée en France), les épreuves (déconcertantes) dans diverses matières (du style le baby sitting de l'oeuf ou le truc où il faut connaître la définition de tout un tas de mots compliqués, cf. Dawson), la prédominance du sport, les inévitables cheerleaders (bizarrement traduit "pom pom girls" en français), la mascote, les confrèreries aux noms de lettres grecques (genre alpha bêta gama), le coup du chapeau carré de la remise solennelle des diplômes et bien sûr, l'inévitable bal de fin d'année (the prom) : chaque lycéen se doit d'y aller accompagné, les filles sont en robe de bal, les garçons en smok, il est de bon ton de louer une limo (limousine) avec chauffeur, de passer chercher sa promise chez elle, de lui offrir une sorte de bouquet en boîte en plastique (!) qu'elle accrochera à son corsage ou à son poignet, de laisser ses parents très émus faire des photos du jeune couple au bas des escaliers et de finir la soirée bourré ou dépucelé (ou les deux). Dans la salle de bal (généralement le gymnase du lycée) sont accrochés moult ballons de baudruche et banières colorées, et dans les coins se cachent quelques adultes chaperons qui surveillent ce petit monde. C'est à cette occasion qu'on élit le "couple de l'année" du lycée, ce qui a parfois mal tourné (cf. Carrie) !

Group Prom.jpg

Chaque école édite d'ailleurs un petit bouquin sympa sur lequel sont recensées tous les élèves de la promo avec une photo et un commentaire ainsi que les événements marquants. Et quand l'année est terminée, on le fait signer à ses copains c'est sympatoche et ça fait des souvenirs. On pourrait croire que je me moque mais que nenni, je trouve au contraire qu'il y a bien des choses qu'on devrait copier : je ne vois pas ce qui empêche d'avoir nous aussi nos bals de promo (en moins kitch) et des cérémonies officielles lors de l'obtention du brevet ou du bac. Ce serait redonner un peu de solennité à nos institutions scolaires bien mal en point... J'ai surtout eu l'occasion de remarquer combien les profs incitaient leurs élèves à se responsabiliser, à coopérer (par des fréquents travaux de groupe hors classe) et à s'investir dans des projets ou des clubs (théâtre, journal du lycée, informatique...). Je crois bien que ça existe chez nous mais à titre très confidentiel alors que cela semble la norme aux Etats-Unis ; l'implication dans ce genre de club est même l'un des critères de sélection pour l'université. Par contre, j'admets que je ne leur envie pas l'impitoyable sélection justement de ces universités, parfois par le niveau scolaire (bonne idée), souvent par l'argent et l'hérédité (mauvaise idée). Mais bon, c'est l'ultralibéralisme qui prévaut là-bas, ça ne correspond pas (encore) au modèle français.

Il y a bien d'autres coutumes intéressantes à développer, mais j'en reparlerai plus tard.

15 avril 2007

Veronica Mars

Alors que la 2° saison est sur le point de se terminer sur M6, je me penche aujourd'hui sur ce teen show, justement pas si ado que ça. Non, non, je ne cherche pas à justifier mon engouement de trentenaire pour une série ayant pour héroïne une lycéenne de 18 ans (enfin si, un peu quand même). Veronica Mars mêle habilement les ingrédients de la série pour djeuns typique (vie du lycée, amourettes, soucis dus au passage douloureux à l'âge adulte) à ceux d'une série policière adulte : un fil conducteur qui s'épaissit au cours du temps (même après la résolution de l'affaire qui "tenait" la première saison, la série ne s'essoufle pas, loin de là) ; une, voire plusieurs nouvelles énigmes dans chaque épisode ; des personnages récurents et fouillés, même pour les "secondaires", qui font que ceux qui ont loupé un épisode ont bien du mal à suivre...

Bref, je suis accro, et ce depuis le premier épisode et malgré l'heure débile de diffusion sur M6 (de 19 à 20 h, franchement, qui peut regarder la télé à cette heure-ci ? c'est pile le créneau horaire où le français moyen se met à table !!! qui a dit qu'on pouvait regarder en mangeant ? pas chez moi : 2 enfants et un homme bavards rendent l'opération impossible. Et puis le repas, c'est un moment d'é-chan-ge !) Donc, je suis contrainte d'enregistrer chaque épisode et de le visionner le soir à l'heure du film, ou bien après le film s'il y en avait un intéressant, ou s'il y avait une autre série à regarder comme FBI ou des nouveautés sympas telle Studio 60. Enfin bon, c'est beaucoup de stress tout ça !

Mais ça vaut le coup. D'ailleurs, d'autres le pensent aussi, et notamment une blogueuse que j'admire pour ses talents d'écriture et ses goûts parfaits en matière de série (les mêmes que les miens en fait !) Alors, au lieu de la copier, je préfère vous envoyer la lire en direct : http://alanis-reviews.hautetfort.com/veronica_mars/, post du 24 septembre 2006 : 16 raisons de devenir accro à VM.

A part tout ce qu'Alanis cite et que j'approuve à 100%, j'apprécie particulièrement la relation ambigüe entre Veronica et Logan, relation qui vacille entre amour et haine, passion et pitié, respect et... foutage de gueule (je manque de vocabulaire, il n'y a que ça qui me vient...), et j'espère bien qu'elle va bientôt revenir au stade "amour" après quelques semaines de clash. En réalité, cette relation me fait penser à mon couple de série fétiche, j'ai nommé Pacey et Joey dans Dawson. C'est dire à quel point j'y tiens.

Je souhaite donc une longue vie à Veronica, et vivement la sortie en DVD !

24 mars 2007

Prison break

En listant dans mon premier post mes séries fétiches, j'ai oublié de parler de Prison break : honte sur moi ! voilà donc quelques infos sur l'excellente première saison de cette série.

Prison break est une série que nous qualifierons de carcérale, ce qui n'est pas un thème fréquent (il y a bien eu Oz, mais je ne vois rien d'autre ?) A priori, c'est plutôt une série de mecs donc (de la violence, beaucoup), mais c'était sans compter sur la belle gueule de ses personnages principaux et sa petite dose d'histoire d'amour : du coup, c'est devenu une série également très suivie par les nanas ! Voilà le synopsis (Allo cine.fr) :  Michael Scofield s'engage dans une véritable lutte contre la montre : son frère Lincoln est dans le couloir de la mort, en attente de son exécution. Persuadé de son innocence mais à court de solutions, Michael décide de se faire incarcérer à son tour dans le pénitencier d'état de Fox River pour organiser leur évasion...

prison_break

Et là on se dit : mouais... ça va vite tourner en rond cette histoire, qu'est-ce que tu veux qu'ils fassent les héros, enfermés dans leur cellule ? et bien en fait, c'est très bien fait : car les personnages du départ (les frères Scofield, modèles de vertu) sont vites complétés par d'autres, bien moins mignons certes, mais beaucoup moins lisses. Et ces autres là sont de VRAIS méchants car ils n'ont pas été enfermés dans cette prison par erreur ou par stratégie, eux, mais bien parce qu'ils ont fait des trucs assez tordus (enfin, pas toujours). Ajoutons à cela une histoire d'amour (Michael et la jolie médecin), un bon vieux complot qui oblige à voir de temps en temps ce qui se passe dehors, une quête (s'échapper grâce à un plan tatoué sur le corps même de Michael, sorte de message crypté très gothique), une course contre la montre (l'éxécution de Lincoln approche), et vous comprendrez aisément le stress engendré par cette série, assez semblable à celui de 24. Bref, une réussite. Reste à savoir si la saison 2 est d'aussi bonne facture et si elle survivra au changement de décor car, attention spoiler pour ceux qui n'ont pas vu la diffusion du 1° épisode sur M6 : une fois évadés, les 8 complices doivent maintenant échapper à leurs poursuivants qui sont nombreux et qui ont des raisons très différentes de les rechercher. C'est un virage sérieux pour une série carcérale que de sortir de prison ! Nous verrons ce que ça donne...

24 mars 2007

questions de vocabulaire

En m'intéressant aux séries américaines, j'ai appris tout un dialect spécifique, relativement obscur pour les non-initiés. Je m'en vais donc vous faire partager ma science.

Déjà, comprenons de quoi on cause : soap, sitcom, TV show ? tout ça est différent : le soap opera, c'est le genre Santa Barbara et Côte Ouest (nous remarquerons que c'est souvent un nom de ville ou de lieu), le truc qui dure des plombes et qui n'en finit pas de traîner en longueur, bref, c'est ce que je n'aime pas. La sitcom (ou situation Comedy), c'est le format court de 20 minutes enregistré parfois en direct devant un public, ou confit de rires en boîtes pour faire comme si : ça peut donner le pire (une nounou d'enfer) comme le meilleur (Friends). De par sa spécificité, les scènes se déroulent souvent en intérieur et dans des décors récurrents, genre café le Central Perk / appart de Monica / appart de Joey et Chandler pour Friends. Et c'est sensé être drôle mais là, tout dépend de votre sens de l'humour. Moi par exemple, je ris très peu devant Papa bricole, mais je n'ai pas le monopole du bon goût... Vient enfin le TV show classique, format d'environ 40 minutes, contenant toute sortes de séries très variées.

Les séries fonctionnent par saison (season en VO), c'est à dire environ une année scolaire, même quand le sujet n'a rien à voir avec l'école ! Chaque saison compte un nombre varié d'épisodes, résultat complexe du jeu de l'offre et de la demande en terme d'audience US. Au commencement, il y a inévitablement le pilot (épisode pilote) qui donne les grandes lignes de la série (personnages principaux, intrigues, lieux importants) et qui sert de test. S'il plaît aux chaînes et au public, il sera suivi d'une première saison. Sinon, à la poubelle.

A la fin d'un épisode important (souvent le dernier de la saison), les auteurs terminent généralement par un cliffhanger, nom compliqué pour dire "suspens insoutenable" et qui a comme objectif de nous donner envie de voir la suite, évidemment. Ca peut donner des trucs du genre : l'apparition de la vilaine épouse de Shepperd dans Grey's anatomy, ou le quiproquo sur la soit-disant demande en mariage de Joey à Rachel dans Friends (grand spécialiste du cliffhanger en fin de saison) ou bien encore toute la fin de tous les épisodes d'Alias (grand spécialiste du cliffhanger tout le temps).

Reste encore à expliquer 2 mots compliqués : le spoiler et le spin off. Le spoiler c'est ce qui est dévoilé sur des épisodes d'une série qu'on n'a pas encore vu et qu'on a le choix de lire ou pas, selon son degré de curiosité et sa capacité de résistance à la tentation (nulle chez moi, ce qui m'a bien souvent joué des tours... je parle de séries toujours). Le spin off signifie série dérivée d'une autre. Par exemple, Joey est le spin off de Friends et Alias est en quelque sorte un spin off de Felicity, mais j'admets qu'il faut bien chercher pour s'en rendre compte.

18 mars 2007

Mes séries fétiches

Il y en a beaucoup, il faut dire que j'ai commencé tôt (et que je ne suis pas toute jeune, disons que j'ai connu Casimir avant son come back des années 90, ça vous donne une idée !)

Historiquement donc, ma première série culte a été Madame est servie. Suivie de près par le Cosby Show, normal. Ensuite, il y a comme un bug dans mon parcours mais il faut bien l'avouer, j'ai eu, moi aussi (la honte) ma période Premiers Baisers et Hélène et les Garçons (ouuhh !) (il faut bien que jeunesse se passe). Après ce passage déplorable (on rigolait bien quand même), j'ai attaqué très fort avec Friends. Je ne m'en suis toujours pas remise, puisque je suis encore en train de me refaire l'intégrale, au moins 5 ans après l'arrêt total de la série. C'est là qu'a commencé mon obstination pour la VO (alors qu'on ne me parle pas de la rediff' actuelle en VF sur M6, quelle merde !). Un peu plus tard sont arrivés simultanément Ally Mc Beal (ah ! la grande époque où Teva était encore une chaîne novatrice...) et Dawson (je n'en suis pas encore remise non plus, Joey + Pacey forever). J'allais oublier Urgences, ce serait dommage. Après, tout s'enchaîne à une vitesse alarmante, donc je ne garantis pas la chronologie : dans la foulée d'Ally Mc Beal, il y a eu the Practice ; Demain à la Une ; Sliders ; un petit bijou méconnu nommé Stark Raving Mad ; Scrubs ; j'en oublie c'est sûr. Et on arrive aux grosses productions plus actuelles et plus connues : FBI porté disparu, Alias, Lost, les 4400, Medium, Numbers, Cold Case, Desperate Housewives, Grey's anatomy et la dernière en date : Veronica Mars.

Voilà, ça donne une idée de mes goûts, même s'il en manque sûrement quelques unes. J'ai donc du boulot si je veux développer tout ça. A +.

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